b) Modification de la structure sanguine et
conséquences pour l’organisme
Les fours à micro-ondes sont utilisés quotidiennement dans les
restaurants, les cafétérias, les bars-salons, les cuisines, les
casse-croûtes et les maisons. Les utilisateurs de fours à micro-ondes
s’inquiètent souvent des dangers potentiels pour la santé liés à l’exposition
aux fuites de micro-ondes. Les perfectionnements récents en matière d’étanchéité
des portes et un entretien adéquat permettent de réduire
considérablement et même d’éliminer les fuites de rayonnement des
fours à micro-ondes. Cependant, un certain nombre de dangers
subsistent, dont la possible modification de la formule sanguine des
consommateurs, la préservation des microbes dans les aliments, et
quelques autres risques plus mineurs.
Hans Ulrich Hertel professeur de l’EPFL (École polytechnique
fédérale de Lausanne)
a effectué des expériences sur des cobayes humains nourris avec des
aliments réchauffés au micro-ondes . Il a tout simplement effectué
des prélèvements sanguins en fonction des aliments dégelés ou cuits
d’une manière conventionnelle et sous micro-ondes. A des intervalles
de deux à cinq jours, les volontaires ont ingéré une variante à jeun
parmi du lait cru provenant d'une ferme biologique, de ce même lait
réchauffé conventionnellement, du lait pasteurisé, du lait biologique
chauffé au micro-ondes, des légumes crus provenant de culture
biologique, les mêmes légumes cuits conventionnellement, les mêmes
légumes dégelés au micro-ondes et les mêmes légumes cuits au
micro-ondes.
On a prélevé des échantillons de sang sur les participants
immédiatement avant de manger puis à différents intervalles après
manger. Des changements significatifs ont été découverts dans le sang
des volontaires ayant mangé des aliments cuits au fou:r à micro-ondes
incluant une baisse de tous les indicateurs en hémoglobine notamment
les valeurs et rations en cholestérol ainsi qu'une baisse notable en
lymphocytes.
Les conséquences mesurables chez l’homme induites par des aliments
traités aux micro-ondes présentent, au contraire de ceux qui n’ont
pas subi ce traitement, des modifications du sang qui semblent indiquer
le stade initial d’un processus pathologique tel qu’il se présente
lors du déclenchement d’un état cancéreux .
Les aliments traités sous micro-ondes ont provoqué dans le sang des
volontaires des modifications significatives (diminution des valeurs
hémoglobiniques, augmentation de l’hématocrite, des leucocytes et
des valeurs du cholestérol, de ses formes HDL et LDL en particulier).
En ce qui concerne les lymphocytes, la diminution est plus rapide et
plus marquée lorsque l’aliment est un légume préparé sous
micro-ondes qu’avec les autres variantes.
De telles modifications de la formule sanguine semblent indiquer le
stade initial d’un processus pathologique tel qu’il se présente
dans une phase précancéreuse. L’expérience n’ayant porté que sur
deux mois, on peut légitimement s’interroger sur les effets à plus
long terme. A plus forte raison si un état de rémanence du rayonnement
existe.
En effet, la nourriture irradiée par les micro-ondes
capturerait-elle le rayonnement pour le transférer dans l’organisme
qu’elle est censée alimenter ? Pour répondre à cette question
cruciale, les chercheurs ont appliqué une méthode connue de
bioluminescence des bactéries qui permet de mesurer le degré de
stimulation ou d’inhibition des bactéries dans le sang. Les
résultats montrent à l’évidence que les aliments irradiés
irradient à leur tour et que cette influence prolongée sur le sang
doit être prise au sérieux car il s’agit alors d’une irradiation
directe dont on ne connaît que trop les conséquences.
On dispose d’une littérature scientifique particulièrement riche
sur les atteintes aux organismes vivants par un rayonnement direct de
micro-ondes. Elle est à ce point révélatrice qu’il est étonnant
que l’usage des micro-ondes n’ait pas été remplacé depuis
longtemps par une autre technique, mieux en accord avec la nature. Les
effets pervers des micro-ondes vont de la destruction de la membrane
cellulaire, de la respiration cellulaire, de troubles de la division
cellulaire, à l’hémolyse, à la leucémie et à des modifications
génétiques jusqu’au blocage des cycles naturels.
Par cette irradiation de la nourriture, les molécules sont
également déstructurées et déformées et prennent naissance ainsi
des substances nouvelles à effets durables qui sont à peine connues de
la science. De surcroît, ce rayonnement puissant d’origine
artificielle va induire l’aliment qui, à son tour, deviendra source
et porteur de ce rayonnement selon un processus électromagnétique bien
connu. Le déroulement du phénomène de l’induction dans la matière
organique n’est pas entièrement élucidé : c’ est un
phénomène inconnu dans la nature .
De tels phénomènes physiques sont démontrés scientifiquement. Le
pouvoir destructeur des micro-ondes par irradiation directe dont
attestent les références scientifiques (voir paragraphe précédent)
pourrait agir également de manière nocive sur l’être humain par
rayonnement indirect, par le truchement des aliments irradiés. "
De plus, les micro-ondes réagissent avec les produits chimiques de
conservation, et ou ont été soumis à des traitements, insecticides ou
autres. C’est le cas pour les légumes qui passent dans les chambres d’irradiation
au cobalt, destinés à éliminer les parasites et les bactéries. Ces
réactions provoque une accumulation d’ ondes dans l’ aliment qui
sera ensuite avalé . Faute de moyens et d’ études officielles, on ne
peut mesurer l’ ampleur des risques .
Il est intéressant de noter l’existence d’un " ordre
de silence " : la nourriture cuite dans un four à
micro-ondes est dangereuse pour la santé, pouvant provoquer la
modification sanguine des consommateurs, voire l’amorce d’un début
de cancer. Pourtant, faute de moyens et d’ études officielles, on ne
peut mesurer l’ ampleur des risques car pour des raisons purement
économiques, on " protège les micro-ondes " .